Personne ne soupçonnait l’influence qu’auraient ces sept formes d’art quand on leur a donné ce statut. On pense comprendre ce qu’est l’art, mais savez-vous pourquoi ces sept disciplines sont qualifiées de « majeures » ? D’ailleurs, il existe des controverses : par exemple, le street art ou le tatouage n’ont-ils pas aussi leur place ? Pourtant, rien que la liste officielle rassemble la peinture, la sculpture, l’architecture, la musique, la littérature, la danse et le cinéma. Derrière chaque art, une évolution longue comme le bras et des histoires surprenantes. Par exemple, le cinéma n’existe que depuis 1895, mais il a déjà révolutionné nos vies plus que nombre de disciplines séculaires. Accrochez-vous, on va détricoter ces sept arts, voir comment ils ont conquis le public, et découvrir ce qui les rend si spéciaux aujourd’hui.
La peinture : entre instinct et technique
Difficile d’imaginer un monde sans peinture. Une main couverte de pigments sur la paroi d’une grotte, c’est sans doute la première tentative de communication visuelle. Certaines fresques préhistoriques en France, comme à Lascaux (environ 17 000 ans avant notre ère), laissent pantois devant la finesse atteinte sans pinceau ni tube de couleur. En Égypte, dans la tombe de Néfertari, des pigments d’un bleu éclatant ornent encore les murs – preuve que le besoin de beauté, de symbolisme, remonte à très loin.
L’évolution ne s’est pas arrêtée là : les artistes de la Renaissance italienne, Léonard de Vinci ou Michel Ange, utilisaient la perspective pour donner de la profondeur, bluffant leur public. Aujourd’hui, la peinture ne s’arrête plus au chevalet. Certains artistes utilisent le numérique, des murs entiers, ou même de la lumière. Un fait amusant : le tableau le plus cher, Salvator Mundi attribué à Léonard de Vinci, a été vendu en 2017 pour 450 millions de dollars. Quelle autre œuvre d’art a pu traverser autant d’époques ?
Côté pratique, impossible de ne pas craquer pour la « peinture par numéro » qui a remis de nombreuses personnes fébriles devant la toile ! Un conseil ? N’ayez pas peur de rater. Plusieurs artistes célèbres peignaient par couches, s’accordant à repeindre par-dessus des essais ratés. Entre rudimentaire et ultra-technique, la peinture a toujours été un dialogue entre les émotions et la main de l’artiste. Et vous, quel genre de peinture vous fait vibrer ?
Sculpture : du marbre à l’impression 3D
Si vous pouvez toucher une œuvre d’art, il y a de fortes chances qu’il s’agisse d’une sculpture. Même les enfants font leur propre critique d’art dès qu’ils jouent avec la pâte à modeler. La sculpture, c’est l’art d’ajouter, d’enlever et de transformer. Les statues grecques en marbre blanc, telles que celles de Phidias ou Praxitèle, semblent vivantes des millénaires après leur création. Le David de Michel Ange, sculpté entre 1501 et 1504, reste aujourd’hui encore le symbole du « génie humain ».
Ce qui secoue le monde de la sculpture tient parfois à peu de choses. L’artiste suisse Alberto Giacometti (1901-1966) a fait sensation avec ses personnages allongés et filiformes, comme « L’homme qui marche », vendu en 2010 pour 65 millions d’euros. Dans un tout autre genre, l’artiste française Prune Nourry, mêle techniques traditionnelles et nouvelles technologies pour parler fertilité ou filiation.
La sculpture entre aussi dans les musées interactifs : en 2023, dans le monde, plus de 70% des grandes expos incluaient une partie tactile ou immersive. L’impression 3D est en train de faire « sculpter » n’importe qui chez lui, à moindre coût. Astuce ? Testez l’argile autodurcissante, elle permet de créer des formes à l’infini sans four. En fait, la sculpture d’aujourd’hui n’a pas peur de casser les codes : béton, déchets, objets du quotidien… tout y passe. Pourquoi ne pas voir la sculpture comme une façon de capturer le mouvement, le geste, l’instant ?

Architecture : construire, mais pas que
L’architecture, c’est beaucoup plus que dessiner des maisons. C’est inventer des espaces à vivre, à rêver, à raconter des histoires. Avec 90 000 architectes diplômés rien qu’en France, c’est dire si le sujet passionne. Les Égyptiens ont défié le temps avec leurs pyramides, les Grecs avec le Parthénon, et Paris avec la Tour Eiffel, érigée en 1889 et visitée par plus de 7 millions de personnes chaque année.
Ce qui rend l’architecture vivante, c’est son lien avec la société. Notre-Dame de Paris (construite de 1163 à 1345) est toujours debout, malgré l’incendie spectaculaire de 2019, et plus de 340 millions d’euros ont été collectés pour sa restauration. On s’en sert pour garder la mémoire : au Japon, le Kintsugi consiste à réparer la porcelaine cassée avec de l’or… preuve que l’architecture, même à petite échelle, valorise les cicatrices de l’histoire.
Dès les années 1960, des visionnaires comme Le Corbusier ont réinventé la notion d’habitat pour qu’il soit sanitaire, social, et esthétique à la fois. Depuis, la maison écolo explose. Saviez-vous que les matériaux les plus tendance en 2025 sont le bois recyclé et le béton « carbon neutral » ? Payez-vous le luxe d’imaginer la maison qui vous ressemble. Avec les logiciels 3D accessibles gratuitement, dessinez, testez des agencements, mixez l’ancien et le moderne.
Astuce d’initié : regardez autour de chez vous. Il y a sûrement une perle architecturale sous vos yeux, une façade Art nouveau ou une maison passive, à laquelle vous ne prêtez plus attention. L’architecture, c’est la preuve que l’art, ça se vit au quotidien.
Musique et danse : l’art de faire vibrer les émotions
Impossible de séparer musique et danse : l’une fait bouger l’autre. Dès l’enfance, notre cerveau réagit spontanément à une mélodie, un rythme. D’ailleurs, la musique existe dans toutes les cultures connues. On a retrouvé une flûte fabriquée dans un os, vieille de 43 000 ans, en Slovénie ! Chaque époque a eu ses tubes. Le boléro de Ravel (créé en 1928), par exemple, compte parmi les morceaux les plus joués à la radio classique.
Au niveau mondial, Spotify annonce quelque 100 000 nouvelles chansons ajoutées chaque jour à sa plateforme en 2025. Et pourtant, certains airs traverseront les siècles alors que d’autres tombent dans l’oubli en une semaine. Les instruments eux-mêmes n’ont cessé d’évoluer. Imaginez : la guitare électrique, inventée dans les années 1930, a donné naissance à toute une vague rock, puis électro, et aujourd’hui, avec l’IA, des compositeurs virtuels explosent sur le marché.
Côté danse, les ballets classiques, comme « Le Lac des cygnes », sont désormais concurrencés par les battles de hip-hop, les danses TikTok, ou les spectacles de rue. Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont officiellement intégré le breakdance ! Preuve que la danse, autrefois réservée aux salons mondains, investit tous les milieux. On estime que 60% des jeunes de moins de 25 ans dansent chaque semaine, ne serait-ce qu’en soirée ou devant un écran.
Petit truc pour allier danse et musique : lâchez-vous sans attendre d’être « bon ». Même les profs professionnels passent par une phase où ils se sentent maladroits. En musique, osez composer : les applis permettent d’enregistrer vos mélodies en deux clics. Question émotions, la musique et la danse restent imbattables pour unir, rassurer, galvaniser ou consoler. L’art n’a jamais autant fait vibrer… littéralement!

Littérature et cinéma : raconter avec des mots et des images
Place à la « magie narrative » : la littérature et le cinéma ont le don incroyable de transporter dans des mondes parallèles. Lire fait travailler 17 zones du cerveau, selon des chercheurs à Stanford, et traverse toutes les classes sociales. Des millions de livres sont publiés chaque année, de l’histoire d’amour la plus sucrée au polar le plus sombre. Le roman « Don Quichotte » de Cervantès (publié en 1605) s’est vendu à plus de 500 millions d’exemplaires. Et pourtant, le record de pages reste Honoré de Balzac avec ses 17 000 pages de « La Comédie humaine ».
Les salons littéraires cartonnent : le Salon du Livre de Paris attire en moyenne 160 000 visiteurs, preuve que la lecture survit aux réseaux sociaux. On sous-estime l’importance du bouche-à-oreille, qui reste l’un des meilleurs boosters de lecture.
Côté grand écran, le cinéma est le septième art, reconnu depuis moins de 130 ans. Les frères Lumière, en 1895, bouleversent tout avec la première projection publique payante. Depuis, on est passé du muet au streaming, des films en noir et blanc aux sagas Marvel ou des blockbusters français comme « Les Intouchables ». En 2024, plus de 2,5 milliards d’entrées dans les salles du monde entier ! Les plateformes de streaming explosent le nombre de productions. Netflix, par exemple, a investi 17 milliards de dollars en contenus originaux sur l’année écoulée.
Petit clin d’œil pour les curieux : tentez d’écrire un court texte ou un scénario, rien que pour ressentir la mécanique d’un récit. Ou, côté cinéma, remontez le temps et redécouvrez un vieux classique muet : « Le Voyage dans la Lune » (1902) de Georges Méliès – c’est 14 minutes suspendues dans le temps.
Pour la littérature et le cinéma, la création est infinie. Les deux arts se complètent et se nourrissent : deux formes d’expression, mais un même but : faire vivre des émotions, avec des mots… ou des images.
Forme d’art | Origine | Œuvre emblématique | Date estimée |
---|---|---|---|
Peinture | Lascaux, France | La Joconde | XVle siècle |
Sculpture | Grèce antique | Le David | 1501-1504 |
Architecture | Égypte | Pyramide de Khéops | -2560 |
Musique | Préhistoire | Boléro de Ravel | 1928 |
Danse | Antiquité | Le Lac des cygnes | 1877 |
Littérature | Grèce antique | Don Quichotte | 1605 |
Cinéma | Lyon, France | Voyage dans la Lune | 1902 |
Voilà pour les sept formes d’art qui, ensemble, façonnent notre culture. Si vous vous demandez laquelle vous attire le plus, il suffit de tester : visitez une expo, assistez à un concert, relisez un classique, lancez-vous dans un atelier. Le monde de l'art est vaste et il n’a jamais été aussi facile de s’y plonger. Que vous soyez créateur ou simple curieux, les sept arts n’ont pas fini de bouleverser votre expérience du monde !
10 Comments
Bernard Holland
Permettez-moi de commencer par une observation stylistique: le titre, bien qu'accrocheur, manque quelque peu de rigueur linguistique. Par exemple, « Découvrez leurs secrets » devrait être rédigé avec le pronom réfléchi correspondant à un antécédent clairement défini, idéalement, « Découvrez les secrets de chacune ». Cela dit, le contenu offre assurément une perspective enrichissante sur les sept formes d’art, mais j’aurais espéré une analyse plus approfondie des liens entre ces disciplines et les courants socioculturels qui les influencent.
J’apprécie particulièrement l’effort d’inclure des anecdotes inédites, même si certaines restent superficielles et mériteraient d’être sourcées de façon rigoureuse. Peut-on, dans ce contexte, considérer l’évolution des formes d’art comme une simple succession linéaire ou plutôt comme un phénomène dialectique complexe?
Le langage employé dans l’article se veut accessible, ce qui est louable, mais pour un public averti, ce manque de technicité pourrait être perçu comme une faiblesse. Sans vouloir paraître excessivement critique, un enrichissement terminologique et une mise en contexte historique plus fine auraient élevé la prose à un niveau supérieur.
En somme, un bon point de départ, mais une invitation à creuser plus intensément, notamment sur la manière dont ces arts ont modelé et continuent de modeler nos sociétés contemporaines.
Yvon Lum
Oh, je suis tout à fait d’accord avec toi, Bernard, même si j’ajouterais que cet article, en dépit de ses limites, réussit à éveiller la curiosité chez des néophytes qui voudraient mieux comprendre ces formes d’art.
Ce qui me plaît c’est justement cette invite à découvrir et à apprendre, petit à petit, sans se sentir submergé par un jargon trop technique comme tu l’as justement mentionné. J’ai trouvé que les anecdotes inédites apportaient une touche d’humanité et de connectivité avec l’histoire de ces arts, ce qui rend l’expérience de lecture plus riche.
Personnellement, je vois cet article comme une porte d’entrée, un tremplin, plutôt qu’une bible exhaustive sur la question. Cela me donne envie d’approfondir moi-même, peut-être avec des lectures complémentaires. Et vous, est-ce que ça vous donne aussi ce même élan?
romain scaturro
Franchement, je trouve que tout ce cirque autour des soi-disant « 7 formes d’art » est un peu exagéré, non ? On prétend depuis toujours vouloir classer l’art, comme si c’était quelque chose d’aussi simple que de trier des chaussettes.
Mais l’art, c’est un bordel magnifique, une expression spontanée qui échappe à toute catégorisation étroite. Et puis, est-ce que ces soi-disant formes d’art ont vraiment un impact du genre « allons façonner le monde » ? Je suis sceptique.
Parfois, je me demande si cette obsession de vouloir expliquer et théoriser ne tue pas l’essence même de ce pourquoi l’art existe: provoquer, émouvoir, surprendre sans toujours vouloir tout comprendre ni justifier.
Postcrossing Girl
Je vois ce que tu veux dire, romain, mais pour moi l’intérêt est aussi dans ces classifications, justement parce qu’elles permettent d’apprécier la diversité de l’art.
Certes, l’art est imprévisible et spontané, mais reconnaître ses formes, c’est aussi lui rendre hommage dans sa pluralité. Ça nous donne une carte pour explorer des domaines qu’on ne connaissait pas forcément.
Moi, les anecdotes m’ont vraiment touchée. Elles ne sont pas juste des faits bêtes, elles portent des émotions, des histoires humaines derrière la création artistique.
Et puis, chacun peut vivre cet impact de façon très personnelle, ce qui rend la discussion passionnante !
James Gibson
Je souhaite apporter une perspective un peu plus nuancée sur la discussion. Effectivement, les sept formes classiques d’art, telles que la peinture, la sculpture, la musique, la danse, la littérature, l’architecture et le cinéma, sont des catégories qui ont évolué au fil du temps et des contextes culturels.
Explorer leur origine et leurs évolutions, comme le propose cet article, permet de comprendre comment elles interagissent et participent à la formation des identités culturelles. Cependant, cette approche n’exclut en rien la nature insaisissable et parfois chaotique de l’art, comme l’a souligné romain.
L’impact culturel de l’art réside dans sa faculté à refléter, questionner et parfois transformer les paradigmes sociaux. Ainsi, ce genre de synthèse s’avère utile pour ceux qui cherchent à appréhender ces enjeux de manière structurée, tout en laissant la porte ouverte à l’expérience subjective.
Thierry Brunet
Je suis tenté de dire qu’il manque une forme d’art dans cette liste : l’art digital et ses multiples déclinaisons qui dominent désormais la scène culturelle mondiale. Allez, faut se mettre à jour un peu, hein !
C’est bizarre qu’un article qui se veut complet ne mentionne pas ces nouveaux mediums qui sont en train de redéfinir les frontières traditionnelles. Par exemple, les NFTs, la réalité virtuelle, la création algorithmique – tout ça change la donne.
On oublie souvent que l’art, par essence, est en constante évolution et que cantonner la discussion aux formes dites classiques revient à nier son dynamisme contemporain.
Je serais curieux de savoir si d’autres partagent cette vision ou si, au contraire, la nostalgie pour les formes traditionnelles est plus forte.
James Perks
Effectivement, le débat ici est fascinant, notamment parce qu’il révèle notre relation complexe à l’art en tant que construct culturel. Je trouve que l’article, dans son ensemble, est un rappel précieux que ces formes ne sont pas figées mais au contraire perméables.
James Gibson a raison de souligner l’impact sociétal, mais on pourrait approfondir aussi l’engagement politique de l’art, cette faculté qu’ont certaines œuvres à dénoncer des injustices, à mobiliser les consciences.
Aujourd’hui, plus que jamais, il me semble que l’art a un rôle indispensable de critique sociale et culturelle, ce que l’article effleure mais ne développe pas assez à mon goût.
david rose
Franchement, tout ce blabla sur l'impact culturel de l'art ça m'emballe pas vraiment. On glorifie trop souvent cet univers alors que, pour beaucoup, l'art n'est qu'un luxe élitiste qui ne reflète pas les vraies valeurs nationales.
L'article aurait dû insister plus sur l'art populaire, le vrai art qui parle au peuple et pas seulement à quelques intellectuels.
Sinon, la nostalgie de certains ici me paraît déplacée face à la modernité qui avance. L'art doit évoluer, oui, mais en restant profondément enraciné dans notre identité.
Et vous, vous pensez quoi de ce débat entre tradition et modernité dans l'art ?
James Winter
L'art est surestimé partout, mais on oublie pas l’essentiel: il faut que ça parle à tout le monde, notamment chez nous au Canada où les racines culturelles sont variées. Si l’art devient un discours élitiste, il perd sa force.
Je suis d'accord en partie avec david rose, parce que parfois l'art contemporain s'éloigne trop de la vraie vie.
Mais faut pas rejeter la nouveauté non plus, faut juste garder un lien avec nos racines et ne pas faire n'importe quoi.
Bref, un équilibre difficile mais essentiel selon moi.
Aimee Quenneville
Wow, quel échange animé ici! Moi, je trouve que ce post est un bon prétexte pour réfléchir à comment on vit vraiment l’art dans nos quotidiens – pas juste une affaire d’intellos ou de critiques.
J’aime bien le côté anecdotes inédites. Ça donne un côté humain, presque intime à la découverte des formes d’art.
Et franchement, je pense que l’art est là pour déranger aussi, questionner et que ça plaît à certains, que ça agace d’autres. C’est ça qui est beau.
Qu’en pensez-vous : peut-on vraiment cloisonner l’art ou vaut-il mieux juste laisser ça libre et ouvert à toutes les interprétations?